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Le sommeil: vérités ou fausses croyances?

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À chaque jour, nous sommes bombardés d’informations à la télévision, à la radio, sur les médias sociaux ou même lors d’une conversation, mais il ne faut pas toujours croire ce que l’on entend. Il existe particulièrement beaucoup de croyances qui circulent par rapport au sommeil. La majorité de ces croyances ont été si répandues qu’elles sont maintenant rarement remises en question. Voici donc quelques-unes des croyances les plus populaires sur le sommeil et les fondements scientifiques permettant de valider ou, au contraire, d’invalider ces croyances.

FAUX

Bien que des recommandations existent pour le temps de sommeil en fonction de l’âge, les besoins de sommeil varient grandement d’un individu à l’autre. Il est possible qu’un individu se sente reposé après 5 à 6 heures de sommeil alors qu’un autre nécessite une plus grande durée de sommeil que la moyenne. Cette variation est due à une multitude de facteurs dont la génétique, l’état de santé globale et l’âge. Il est donc important d’obtenir la quantité de sommeil adéquate pour soi plutôt que d’essayer d’atteindre un certain nombre d’heures de sommeil prédéterminé. Pour plus informations, lire “Le sommeil, un besoin naturel individuel qui évolue”.

FAUX

La caféine combat le sommeil en bloquant l’action de l’adénosine, un neurotransmetteur favorisant le sommeil qui est produit dans le cerveau à l’état d’éveil. Une certaine quantité d’adénosine est nécessaire afin d’induire un sommeil profond. Le café peut donc nuire à la qualité du sommeil, même lorsque l’on est capable de s’endormir après une tasse de café et même si on a l’impression d’avoir bien dormi. L’ampleur des effets de la caféine sur le sommeil peut par contre différer d’une personne à l’autre selon l’âge, notre sensibilité à la caféine, l’heure de la consommation du café, la quantité ingérée et notre génétique!

FAUX

À part quelques cas exceptionnels (des gens qui souffrent de certaines lésions spécifiques au cerveau), tout le monde rêve chaque soir. Toutefois, ce n’est pas tout le monde qui se rappelle d’avoir rêvé. En fait, environ 20-25% du temps de sommeil est dédié au sommeil paradoxal correspondant au stade de sommeil pendant lequel les rêves sont les plus vivides. Par contre, on ne sait toujours pas si toute la durée du sommeil paradoxal est occupée par des rêves. Il est aussi possible de rêver en sommeil lent mais les rêves sont moins vivides.

FAUX

Bien que l’alcool puisse mener à un endormissement plus rapide et à un sommeil plus consolidé en début de nuit, cela n’est pas nécessairement synonyme d’un meilleur sommeil. En fait, l’alcool est généralement associé à plus de perturbations du sommeil en fin de nuit et un réveil prématuré en matinée. L’alcool est aussi associé à un ronflement accru et à une augmentation du nombre d’apnées de sommeil chez ceux qui souffrent de cette condition. Il est aussi associé à diverses irrégularités au niveau des stades de sommeil, notamment une augmentation du sommeil lent profond en début de nuit et une diminution du sommeil paradoxal total. Le sommeil paradoxal est notamment important pour la mémoire et la régulation des émotions alors que le sommeil lent profond est important pour la récupération physique et la mémoire – d’où l’importance d’avoir des proportions normales de chacun de ces stades de sommeil. Pour en connaître plus consultez “L’alcool et le sommeil en temps de pandémie”.

FAUX

Il n’est malheureusement pas possible de récupérer des heures de sommeil perdus d’où l’importance d’avoir une durée adéquate de sommeil à chaque nuit. Les siestes pendant le jour peuvent faciliter le fonctionnement diurne après une nuit difficile et peuvent avoir toutes sortes de bénéfices lorsqu’elles sont faites de manière appropriée. Cependant, les siestes peuvent entraîner certaines perturbations du sommeil dont une diminution du sommeil lent profond et une augmentation du temps d’endormissement la nuit suivante. Voir “L’art et la science de la sieste”  afin de bien maîtriser l’art de la sieste.

VRAI

En effet, il est plus facile de se rappeler d’un rêve lorsqu’un éveil suit directement. Les éveils provoqués sont d’ailleurs utilisés dans les études en laboratoire de sommeil afin de faciliter la collecte de rêve. Pour tout savoir sur les rêves, visiter “Le pourquoi et le comment des rêves” .

FAUX

Bien qu’il n’y ait pas de consensus dans la communauté scientifique sur la fonction principale du rêve, celui-ci semble jouer un rôle dans plusieurs aspects de nos vies. Par exemple, le rêve semble important pour la régulation émotionnelle et la gestion du stress et serait aussi impliqué dans la consolidation de la mémoire.

FAUX

Bien que l’on puisse se conditionner à se réveiller plus tôt, après seulement quelques heures de sommeil, cela ne change pas notre besoin individuel de sommeil. En général, une durée de sommeil adéquate est de 7 à 9 heures chez l’adulte. Une dette de sommeil s’accumule chaque fois que vous dormez moins longtemps que ce dont votre corps a besoin. Couper des heures de sommeil est non seulement contre-productif à long terme, mais aura une multitude d’effets sur votre santé physique et psychologique. Écoutez plutôt vos propres besoins de sommeil, car chaque heure de sommeil est du temps bien investi pour votre santé! Voir “Pourquoi dormir?”  pour plus d’informations.

FAUX

De brefs éveils pendant la nuit sont très communs et la plupart des gens se réveillent plusieurs fois par nuit même s’il peut être difficile de s’en rappeler. En fait, il est tout à fait normal de se réveiller pendant certains stades de sommeil plus léger alors que le seuil d’éveil est à son plus bas. Il est toutefois important de porter attention à la durée, la fréquence et la nature de ses éveils ainsi qu’à son niveau de fonctionnement diurne.

FAUX

Il n’y a pas de relation directe entre l’heure du lever et le niveau de productivité. Afin de maximiser sa propre productivité et de donner le meilleur de soi-même au travail ou à l’école, il est important de respecter sa propre horloge biologique. Par exemple, les types lève-tôt ont tendance à être plus productif en matinée tandis que les types couche-tard travaillent généralement mieux en soirée. L’important est de savoir profiter du moment où l’on est le plus productif. Ainsi, l’avenir peut appartenir à ceux qui se lèvent tôt, à ceux qui se couchent tard et à tous les autres aussi!

Pour plus d’informations validées scientifiquement sur le sommeil, consultez nos divers articles sur le site de Dormez là-dessus!